Les Entretiens Européens : L’heure des décisions pour le nucléaire
La France affiche deux objectifs : réduire son empreinte carbone et bâtir une reprise durable de l’économie. Qui peut croire qu’on relancera celle-ci en réduisant de moitié notre consommation énergétique ? Pourquoi vouloir réduire la production nucléaire quand tous les scénarios affichent une croissance de la demande d’électricité ? La réalité du mix énergétique français, c’est 70% de fossiles, et 30% d’électricité, dont 16% de nucléaire et 14% d’EnR. Le problème n’est donc pas de remplacer le nucléaire par les EnR, mais de réduire drastiquement les fossiles et augmenter les EnR et le nucléaire.
Dans cet article, Claude Fischer Herzog défend l’atout nucléaire de la France qui est un bien public pour elle-même et pour l’Europe. Elle dénonce les alibis et les prétextes pour retarder ou remettre en cause les décisions qui s’imposent.
Elle émet des hypothèses pour une autre politique énergétique.
Une nouvelle association pour défendre la filière nucléaire
Présidée par Bernard ACCOYER, l’Association de défense du patrimoine nucléaire et du climat (PNC France), rassemble des personnalités du monde politique et scientifique favorables à l’atome afin de peser dans le débat public. Elle a tenu son Assemblée générale constitutive le 18 mars au cours de laquelle le Conseil d’administration a été élu. Claude FISCHER HERZOG est devenue vice-présidente.
Dans une lettre adressée au Président de la République Emmanuel Macron, Bernard Accoyer appelle à rompre avec les atermoiements du Gouvernement qui cède aux pressions anti-nucléaires, à agir en France et en Europe pour défendre la filière nucléaire et lui assurer un avenir.