« Welcome in Vienna », la trilogie d’Axel Corti
L’épopée en noir et blanc est à la fois un cours d’histoire passionnant et une leçon de cinéma magistrale !
Mardi 22 mars – 18 heures
Partie 1 – Dieu ne croit plus en nous
Vienne, 1938. Après la Nuit de Cristal et le meurtre de son père par les nazis, un adolescent juif fuit l’Autriche avec quelques amis. Après plusieurs arrestations et un passage par Prague, ils tentent de rejoindre Marseille afin de s’embarquer pour les États-Unis.
Mardi 22 mars – 20H30
Partie 2 – Santa Fe
New York 1940. Un paquebot arrive à New York avec son bord des centaines de réfugiés juifs venant d’Europe. Les autorités américaines font tout leur possible pour rendre difficile voire impossible l’arrivée des nouveaux arrivants sur le territoire. Freddy Wolf est un de ces jeunes réfugiés…
Mardi 23 mars – 18 heures
Partie 3 – Welcome in Vienna
Vienne 1944. Après son retour en Europe comme soldat américain, Freddy Wolff découvre non seulement les horreurs de la déportation et de l’extermination, mais aussi que l’antisémitisme règne parmi les rangs de l’armée américaine. Après s’être rendu, un colonel nazi propose aux Américains son aide pour combattre les communistes. Freddy a la mauvaise surprise de voir ses supérieurs accepter le marché
Mardi 23 mars – 20H30
Partie 4 – Épilogue – L’interview avec le scénariste Georg Troller dont le film s’inspire de son propre destin.
André Téchiné – Critique du film publiée le 17 décembre 2011
Comme chacune des 3 parties se justifie et peut pourtant être vue séparément !!!
1ère partie : la fuite obligatoire à la survie
2ème : la déception et les difficultés du « rêve américain »
3ème : le désenchantement du retour à Vienne…..
L’obligation de côtoyer les anciens nazis, l’hypocrisie de reconstruire une nation unie.
Comment reconstruire sur des ruines, au sens propre comme au sens figuré.
Alors, faut-il s’adapter en toutes circonstances ou payer le prix de l’intégrité ?
Faut-il redire que le noir et blanc est superbe, les images documentaires, saisissantes…
C’est un privilège d’avoir vu cette trilogie.